Depuis sa fondation il y a 140 ans, le Y des femmes de Montréal a toujours eu à cœur la sécurité et la prévention des violences faites aux femmes et aux filles.
Dans cette optique, et sachant – par exemple – que les armes d’épaules sont les armes le plus souvent utilisées dans les homicides liés à la violence conjugale et que les femmes sont de loin les principales victimes de ces violences, la décision de la Cour suprême de permettre l’abolition des données québécoise du registre des armes d’épaules nous déçoit. Elle ouvre la voie pour que le gouvernement fédéral supprime définitivement ces données et ce, malgré les recommandations des policiers, des groupes de femmes, des victimes et des experts en santé et sécurité publique.
Nous saluons et appuyons toutes les démarches qui ont été entreprises par la Coalition pour le contrôle des armes à feu pour prévenir la destruction du registre des armes d’épaule et tout comme la Coalition, nous souhaitons que le gouvernement fédéral renonce, malgré ce jugement, à son intention de détruire les données.
Lire le communiqué de la Coalition pour le contrôle des armes à feu ici