« Depuis 15 ans, tous les indicateurs des crimes contre la personne ont reculé sauf dans le cas des violences faites aux femmes », regrette Mélanie Thivierge.
Les 12 jours contre les violences faites aux femmes s’achèvent. Douze jour pour dénoncer le fait qu’elle est partout, cette violence. Elle porte des noms multiples: conjugale, familiale, sexuelle, misogynie en ligne, harcèlement et discrimination au travail, exploitation sexuelle, traite des personnes, violence envers les femmes autochtones, etc.
Elle est tapie au creux des procédures et s’en nourrit impunément (manque de preuves, délai de prescription, preuve de non-consentement non établie, doute sur la véracité des témoignages). Elle fait l’objet de commissions, d’enquêtes, de forums et de mesures à la pièce : exploitation sexuelle des mineures, femmes autochtones, campus universitaires, grands événements, forces policières, transports en commun. Elle est présente dans nos écoles, partout sur le web, c’est une invitée récurrente des médias.
Lire la suite de cette lettre, rédigée par Mélanie Thivierge, Présidente et directrice générale du Y des femmes de Montréal, dans La Presse +.
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