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Accueil » Défense des intérêts » La position du Y des femmes de Montréal dans le dossier Pornhub

La position du Y des femmes de Montréal dans le dossier Pornhub

Le Y des femmes accueille favorablement les recommandations émises par la Commission sur l’exploitation sexuelle de mineur·es émises il y a quelques jours. Nous avions participé, en janvier 2020, aux travaux de la Commission et nous avons déposé un mémoire avec des pistes d’action concrètes pour diminuer l’ampleur de ce fléau. Une de nos recommandations était de faire preuve d’innovation et de tirer profit des avancements technologiques en intelligence artificielle pour agir au niveau de la pornographie juvénile sur les plateformes numériques.

L’actualité des derniers jours nous démontre à quel point nous devons agir à ce sujet. Nous tenons d’ailleurs à saluer le travail d’enquête journalistique récemment effectué par plusieurs médias québécois et américain (La Presse et le New York Times, entre autres) au sujet de l’exploitation sexuelle des mineur.es et de la pornographie juvénile.  Ces articles contribuent hors de tout doute à faire bouger les choses. La compagnie Pornhub a ainsi annoncé, le 14 décembre 2020, avoir pris des mesures pour s’assurer dorénavant que les vidéos ne mettent en scène que des personnes adultes et consentantes (on se demande avec colère, effroi, incrédulité pourquoi ce n’était pas déjà le cas) et que les contenus ne soient téléversés que par des usagers dûment identifiés. 

Nous souhaitons que ces mesures aillent plus loin.

  1. Cette compagnie (et plusieurs autres moins connues) a aussi l’obligation de mettre fin à la promotion de contenus de pornographie juvénile, même si les personnes filmées sont majeures. Malgré le retrait de 80% de son contenu, et l’annonce que la liste des mots-clés interdits est continuellement mise à jour, il y a encore des dizaines de milliers de vidéos contenant les mots-clés aussi évidents que « ado » ou « teen » (ce terme est même une catégorie officielle de contenu!) pour mousser la consommation de ces contenus.  Non seulement autoriser l’utilisation de ces mots-clés contribue à normaliser la consommation de pornographie juvénile, mais c’est une pratique illégale.

Rappelons ici la définition de pornographie juvénile selon le code criminel canadien : […] pornographie juvénile s’entend, selon le cas […] de toute représentation photographique, filmée, vidéo ou autre, réalisée ou non par des moyens mécaniques ou électroniques […] où figure une personne âgée de moins de dix-huit ans ou présentée comme telle et se livrant ou présentée comme se livrant à une activité sexuelle explicite […]  [Code criminel – L.R.C. (1985), ch. C-46 (Article 163.1)]

  • Nous invitons également la compagnie Pornhub à inclure des organismes canadiens et québécois dans son programme de « Trusted Flaggers ».  Bref, l’entreprise doit aller jusqu’au bout de son examen de conscience pour non seulement contrer la mise en ligne mais aussi la promotion de contenus de pornographie juvénile. L’utilisation de l’intelligence artificielle serait certainement très utile pour la mise en place d’avertissements et de mécanismes pour contrer le téléversement et l’étiquetage des vidéos illégales.

Note importante : Nous suggérons aussi que ces mêmes mesures soient appliquées pour les contenus (ou la promotion de contenus) de nature incestueuse, qui sont tout aussi illégaux.

La banalisation de la pornographie juvénile, c’est inacceptable.

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