Bien que le Y des femmes de Montréal célèbre 145 ans d’histoire et d’expertise cette année, c’est la première fois que l’équipe en place, elle, fait face à un événement de la sorte. La crise sanitaire actuelle frappe de plein fouet le milieu communautaire qui doit faire face aux mêmes répercussions que les entreprises, mais avec des moyens et des revenus beaucoup plus modestes.
Ces répercussions, entre autres, ont brusquement interrompu les activités de l’Hôtel Y, l’Auberge YWCA et de la boutique-friperie Fringues, les sources d’auto-financement de l’organisme.
Les subventions ne suffisent pas à couvrir les frais de fonctionnement – loyer, électricité, personnel administratif, etc. « Ça prend des revenus autonomes. »
L’organisme arrivait au bout des réserves accumulées durant la haute saison touristique 2019, et s’apprêtait à engranger à nouveau.
Ces bouleversements ont également mis en lumière le manque de ressources technologiques pour effectuer un travail efficace à distance. Et que dire du plan stratégique qui doit être entièrement revu à la lumière des besoins que la crise aura fait surgir pour les femmes et les filles que le Y des femmes accompagne? Comment repenser à distance les services offerts? Comment envisager la relance et diversifier l’autofinancement?
Dans cet article de La Presse, Mélanie Thivierge parle avec transparence des défis que pose la situation et souligne sa volonté de garder un Y des femmes solide pour les femmes et les filles qui en auront besoin, maintenant et dans le futur.
Lire la suite de ce témoignage de Mélanie Thivierge, Présidente et directrice générale du Y des femmes de Montréal, dans La Presse +.
Vous désirez contribuer au Fonds d’urgence COVID-19?
Tous les dons comptent!
FAIRE UN DON